En ce deuxième dimanche de Pâques, nous célébrons également la fête de la Divine Miséricorde. L’Évangile de ce jour raconte l’une des apparitions de Jésus à ses disciples après sa résurrection. C’était le soir du premier jour de la semaine, les disciples se sont enfermés dans le Cénacle car ils craignent que ceux qui ont condamné Jésus sur la croix ne s’en prennent aussi à eux. Devant leur déception, Jésus apparaît au milieu d’eux, il leur dit : « la paix soit avec vous »
Le premier don que la vie pascale nous offre est sa paix qui bannit les peurs en nous. La miséricorde de Dieu a un visage concret, celui de Jésus ressuscité. Il n’a pas été facile pour l’apôtre Thomas de croire que Jésus est vraiment ressuscité. Pour le guérir de ses résistances, Jésus l’invite, comme nous aussi, à regarder ses plaies non pas pour le convaincre mais pour l’aider à voir au-delà de ce qu’il ne peut comprendre qu’avec les yeux.
Grand éducateur, Jésus forme les siens à se libérer d’une foi en lui qui se base sur des signes extérieurs, plutôt qu’à la docilité du cœur. Comme l’écrivait Antoine de Saint-Exupéry dans le Petit Prince, l’essentiel est invisible pour les yeux. La foi supplée à nos sens, c’est un don qu’on ne peut saisir qu’avec le cœur. Et la récompense de cette foi, c’est notre confiance en Jésus, en sa Parole pour devenir nous-mêmes sa présence au milieu des autres.
P. Jeff cs