Prière à la maison Notre Seigneur Jésus Christ Roi de l’Univers

A nouveau, nous vivons notre prière du dimanche sans eucharistie… Si la sagesse et la prudence nous commandent aujourd’hui de ne pas nous rendre à la messe, nous voulons malgré tout vivre ce dimanche de manière vive et intense avec le Seigneur.

Même avant le confinement, dans le monde, dimanche après dimanche, de nombreux chrétiens sont privés de communion. L’éloignement, la maladie, les situations géographiques, politiques ou personnelles les amènent à expérimenter un autre type de communion à l’eucharistie : la communion de désir (1).

Au cours de ce confinement, nous voulons utiliser au mieux ce temps pour le vivre dans un esprit de prière. Les circonstances nous poussent à faire retraite et à expérimenter, chacun au cœur de son foyer, cette communion de désir.

Nous vous invitons, si vous le pouvez, à vous réunir avec votre conjoint et vos enfants, à préparer un endroit digne d’accueillir votre prière familiale. Pour cela, vous pouvez déployer une jolie nappe, poser dessus une icône avec une bougie ou une croix avec quelques fleurs, un récipient d’eau rappelant nos baptêmes.

Si vous êtes seul (e) et dans l’incapacité de vous réunir avec d’autres, faites de même.

À l’heure habituelle de la messe, nous vous invitons à prendre ce temps de prière en communion avec toute l’Église. Nous vous recommandons de prier à voix haute, même seul (e). Le Seigneur sera notre unité. C’est, comme le prêtre le dit en élevant le calice et la patène : « par Lui, avec Lui, et en Lui… » que se fait notre unité, que se construit notre Église au-delà des barrières de l’espace et du temps, que se joue notre Salut.

Pour ce temps de prière, sur une table on peut prévoir :

  • Une Vasque d’eau
  • Des bougies à allumer
  • Une belle croix ou icone à mettre en valeur

Ne pas oublier de :

  • Prévoir les lecteurs pour la liturgie de la Parole
  • On peut préparer à l’avance une prière universelle

(1) La Communion spirituelle ou communion de désir est un acte que nous pouvons poser ou plutôt un don de Dieu que nous pouvons recevoir, lorsque nous sommes géographiquement éloignés du lieu liturgique, ou encore lorsque notre situation personnelle ne nous permet pas de nous approcher physiquement des saintes espèces. (Cf. Concile de Trente, sess. XIII, ch. VIII – Denzinger 1648)

On commence par le signe de croix :

AU NOM DU PERE, ET DU FILS, ET DU SAINT ESPRIT.

Celui qui guide la prière :

En cette fête du Christ Roi, contemplons Jésus sur le bois de la croix, dans sa gloire et sa majesté. Jusqu’au bout, Serviteur de l’amour de Dieu, Jésus nous invite à servir nos frères, comme lui, par amour. L’Église en fête acclame au nom de toute la création, son Seigneur, comme elle le fera encore et toujours jusqu’à son retour, Lui Jésus-Christ, Roi de Gloire et de l’univers, Seigneur des seigneurs, vainqueur du mal et de la mort. Demandons au Seigneur de faire de notre cœur le trône de sa présence, qu’il vienne en nous vivifier la grâce de notre baptême qui nous fait participer à sa royauté.

Chant d’entrée

R. Ô Christ, Roi de l’univers,
Toute la création
T’acclame !
Le peuple des baptisés
Exulte et chante ta louange !

  1. L’Église, ton Épouse, célèbre ta grandeur,
    Dans la joie, dans l’allégresse des noces de l’Agneau.
  2. Que la gloire et la puissance reviennent à l’Agneau,
    Que tout l’univers adore celui qui l’a sauvé.
  3. Les anges par myriades acclament ta splendeur,
    Et l’Église de la terre avec eux se réjouit.

Action de grâce pour l’eau

On aura placé au préalable un récipient rempli d’eau.

Dieu éternel et tout-puissant, tu as donné aux hommes l’eau qui les fait vivre et les purifie ; Tu veux aussi qu’elle puisse laver nos âmes et nous apporter le don de la vie éternelle ; Nous te rendons grâce pour cette eau pour que nous en recevions des forces en ce jour qui t’es consacré. Par cette eau, renouvelle en nous la source vive de ta grâce, défends-nous contre tout mal de l’âme et du corps ; Nous pourrons alors nous approcher de toi avec un cœur pur, et profiter pleinement du salut que tu nous donnes.
Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen

Ensuite chacun vient faire son signe de Croix pour raviver la grâce de son baptême et implorer la miséricorde de Dieu.

Chant pendant la signation

1. J’ai vu l’eau vive jaillissant
Du cœur du Christ, Alleluia !
tous : Alléluia !
Tous ceux que lave cette eau
Seront sauvés et chanteront :

R/ Alléluia, alléluia,
Alléluia !
Alléluia, alléluia,
Alléluia !

2. J’ai vu la source
Devenir un fleuve immense, Alleluia !
tous : Alléluia !
Les fils de Dieu rassemblés
Chantaient leur joie d’être sauvés, Alleluia !

3. J’ai vu le Temple
Désormais s’ouvrir à tous, Alleluia !
tous : Alléluia !
Le Christ revient victorieux,
Montrant la plaie de son côté, Alleluia !

4. J’ai vu le Verbe
Nous donner la paix de Dieu, Alleluia !
tous : Alléluia !
Tous ceux qui croient en son nom
Seront sauvés et chanteront : Alleluia !

Gloire à Dieu

R/ Gloria, Gloria, in excelsis Deo (bis)

Et paix sur la terre aux hommes qu’Il aime.
Nous Te louons, nous Te bénissons, nous T’adorons, nous Te glorifions,
Nous Te rendons grâce, pour Ton immense gloire,
Seigneur Dieu, Roi du ciel, Dieu le Père tout-puissant.
Seigneur, Fils unique, Jésus Christ,
Seigneur Dieu, Agneau de Dieu, le Fils du Père. R/

Toi qui enlèves le péché du monde, prends pitié de nous
Toi qui enlèves le péché du monde, reçois notre prière ;
Toi qui es assis à la droite du Père, prends pitié de nous. R/

Car Toi seul es saint, Toi seul es Seigneur, Toi seul es le Très-Haut,
Jésus Christ, avec le Saint-Esprit dans la gloire de Dieu le Père.
Amen. R/

Prions

Dieu éternel,
tu as voulu fonder toutes choses en ton Fils bien-aimé,
le Roi de l’univers ;
fais que toute la création,
libérée de la servitude,
reconnaisse ta puissance et te glorifie sans fin.
Par Jésus le Christ Notre Seigneur.
R/ Amen.

LITURGIE DE LA PAROLE

Si on le juge utile, notamment s’il y a des enfants, on pourra omettre la seconde lecture ou bien même ne garder que l’Évangile.

Lue par :

Lecture du livre du prophète Ézékiel

Ainsi parle le Seigneur Dieu :
Voici que moi-même, je m’occuperai de mes brebis,
et je veillerai sur elles.
Comme un berger veille sur les brebis de son troupeau
quand elles sont dispersées,
ainsi je veillerai sur mes brebis,
et j’irai les délivrer dans tous les endroits où elles ont été dispersées
un jour de nuages et de sombres nuées.
C’est moi qui ferai paître mon troupeau,
et c’est moi qui le ferai reposer,
– oracle du Seigneur Dieu.
La brebis perdue, je la chercherai ;
l’égarée, je la ramènerai.
Celle qui est blessée, je la panserai.
Celle qui est malade, je lui rendrai des forces.
Celle qui est grasse et vigoureuse,
je la garderai, je la ferai paître selon le droit.
Et toi, mon troupeau
– ainsi parle le Seigneur Dieu –,
voici que je vais juger entre brebis et brebis,
entre les béliers et les boucs.

– Parole du Seigneur.

Psaume

R/ Le Seigneur est mon berger, je ne manque de rien.
Sur des prés d’herbe fraîche, il me fait reposer.
Alléluia, Alléluia, Alléluia-a.
Alléluia, Alléluia, Alléluia-a.

  1. Il me donne la paix, il me fait revivre.
    Lui seul est mon chemin de justice et de joie.
  2. Si je suis dans la nuit, je n’ai rien à craindre.
    Le Seigneur est présent, lumière sur mes pas.
  3. Face à mes ennemis, il refait mes forces.
    Sans fin, j’habiterai la maison du Seigneur.

Ou

R/ Le Seigneur est mon berger :
rien ne saurait me manquer. (cf. Ps 22, 1)

Le Seigneur est mon berger :
je ne manque de rien.
Sur des prés d’herbe fraîche,
il me fait reposer.

Il me mène vers les eaux tranquilles
et me fait revivre ;
il me conduit par le juste chemin
pour l’honneur de son nom.

Si je traverse les ravins de la mort,
je ne crains aucun mal,
car tu es avec moi :
ton bâton me guide et me rassure.

Tu prépares la table pour moi
devant mes ennemis ;
tu répands le parfum sur ma tête,
ma coupe est débordante.

Grâce et bonheur m’accompagnent
tous les jours de ma vie ;
j’habiterai la maison du Seigneur
pour la durée de mes jours.

Lue par

Lecture de la première lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens

Frères,
le Christ est ressuscité d’entre les morts,
lui, premier ressuscité parmi ceux qui se sont endormis.
Car, la mort étant venue par un homme,
c’est par un homme aussi que vient la résurrection des morts.
En effet, de même que tous les hommes
meurent en Adam,
de même c’est dans le Christ
que tous recevront la vie,
mais chacun à son rang :
en premier, le Christ,
et ensuite, lors du retour du Christ,
ceux qui lui appartiennent.
Alors, tout sera achevé,
quand le Christ remettra le pouvoir royal à Dieu son Père,
après avoir anéanti, parmi les êtres célestes,
toute Principauté, toute Souveraineté et Puissance.
Car c’est lui qui doit régner
jusqu’au jour où Dieu aura mis sous ses pieds tous ses ennemis.
Et le dernier ennemi qui sera anéanti,
c’est la mort.
Et, quand tout sera mis sous le pouvoir du Fils,
lui-même se mettra alors sous le pouvoir du Père
qui lui aura tout soumis,
et ainsi, Dieu sera tout en tous.

– Parole du Seigneur.

Alléluia

Alléluia :

R. Allé-alléluia,
Allé-alléluia !

  1. Grands et merveilleux sont tous tes chemins,
    Toi le Seigneur Dieu, le maître de tout.
    Vrais et droits sont tes jugements.
  2. Qui ne te craindrait, ô Dieu de puissance ?
    Qui ne rendrait gloire à ton Nom très Saint ?
    Tu es Roi sur tout l’univers !
  3. Toutes les nations viendront vers ta face
    Pour se prosterner et pour t’adorer.
    Tes exploits sont manifestés.

Lu par

En rouge ce trouve la version brève de l’Évangile. On peut donc faire le choix de ne lire que cette partie.

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Quand le Fils de l’homme viendra dans sa gloire,
et tous les anges avec lui,
alors il siégera sur son trône de gloire.
Toutes les nations seront rassemblées devant lui ;
il séparera les hommes les uns des autres,
comme le berger sépare les brebis des boucs :
il placera les brebis à sa droite, et les boucs à gauche.
Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite :
‘Venez, les bénis de mon Père,
recevez en héritage le Royaume
préparé pour vous depuis la fondation du monde.
Car j’avais faim, et vous m’avez donné à manger ;
j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ;
j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli ;
j’étais nu, et vous m’avez habillé ;
j’étais malade, et vous m’avez visité ;
j’étais en prison, et vous êtes venus jusqu’à moi !’
Alors les justes lui répondront :
‘Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu…?
tu avais donc faim, et nous t’avons nourri ?
tu avais soif, et nous t’avons donné à boire ?
tu étais un étranger, et nous t’avons accueilli ?
tu étais nu, et nous t’avons habillé ?
tu étais malade ou en prison…
Quand sommes-nous venus jusqu’à toi ?’
Et le Roi leur répondra :
‘Amen, je vous le dis :
chaque fois que vous l’avez fait
à l’un de ces plus petits de mes frères,
c’est à moi que vous l’avez fait.’
Alors il dira à ceux qui seront à sa gauche :
‘Allez-vous-en loin de moi, vous les maudits,
dans le feu éternel préparé pour le diable et ses anges.
Car j’avais faim, et vous ne m’avez pas donné à manger ;
j’avais soif, et vous ne m’avez pas donné à boire ;
j’étais un étranger, et vous ne m’avez pas accueilli ;
j’étais nu, et vous ne m’avez pas habillé ;
j’étais malade et en prison, et vous ne m’avez pas visité.’
Alors ils répondront, eux aussi :
‘Seigneur, quand t’avons-nous vu
avoir faim, avoir soif, être nu, étranger, malade ou en prison,
sans nous mettre à ton service ?’
Il leur répondra :
‘Amen, je vous le dis :
chaque fois que vous ne l’avez pas fait
à l’un de ces plus petits,
c’est à moi que vous ne l’avez pas fait.’
Et ils s’en iront, ceux-ci au châtiment éternel,
et les justes, à la vie éternelle. »

– Acclamons la Parole de Dieu.

Si on le souhaite on peut lire la méditation ou chanter le chant de joie ou prendre les deux !

Méditation et/ou chant

Ubi caritas et amor Deus tibi est ! (Taizé)

Là où est l’Amour, là est Dieu !

Du pape François, Angélus du dimanche 25 novembre 2018

La solennité de Jésus Christ Roi de l’univers, que nous célébrons aujourd’hui, est mise au terme de l’année liturgique et rappelle que la vie de la création n’avance pas au hasard, mais procède vers une destination finale : la manifestation définitive du Christ, Seigneur de l’histoire et de toute la création. La conclusion de l’histoire sera son règne éternel. Le passage évangélique du jour (cf. Jn 18,33b-37) nous parle de ce règne, le royaume du Christ, le règne de Jésus, en racontant la situation humiliante dans laquelle s’est trouvé Jésus après avoir été arrêté à Gethsémani : ligoté, insulté, accusé et conduit devant les autorités de Jérusalem. Il est présenté au procureur romain, comme quelqu’un qui attente au pouvoir politique, pour devenir le roi des juifs. Pilate fait alors son enquête et dans un interrogatoire dramatique, il lui demande au moins deux fois s’Il est roi (cf. vv. 33b.37).

Jésus répond d’abord que sa royauté « n’est pas de ce monde » (v. 36). Puis il affirme : « C’est toi-même qui dis que je suis roi. » (v.37). Ils évident dans toute sa vie que Jésus n’a pas d’ambitions politiques. Souvenons-nous qu’après la multiplication des pains, la foule, enthousiaste du miracle, avait voulu le proclamer roi, pour renverser le pouvoir romain et rétablir le royaume d’Israël. Mais pour Jésus, le royaume est autre chose, il ne se réalise pas par la révolte, la violence et la force des armes. C’est pourquoi il se retire seul pour prier sur la montagne (cf. Jn 6,5-15). A présent, en répondant à Pilate, il lui fait noter que ses disciples n’ont pas combattu pour le défendre. Il dit : « si ma royauté était de ce monde, j’aurais des gardes qui se seraient battus pour que je ne sois pas livré aux Juifs.» (v.36). Jésus veut faire comprendre qu’au-dessus du pouvoir politique, il en existe un autre beaucoup plus grand, qui ne se poursuit pas avec des moyens humains. Il est venu sur la terre pour exercer ce pouvoir, qui est l’amour, en rendant témoignage à la vérité (cf. v. 37). Il s’agit de la vérité divine qui en définitive est le message essentiel de l’Évangile : « Dieu est amour » (1Jn 4,8) et il veut établir dans le monde son royaume d’amour, de justice et de paix. C’est le royaume dont Jésus est le roi, et qui s’étend jusqu’à la fin des temps. L’histoire enseigne que les royaumes fondés sur le pouvoir des armes et sur les abus sont fragiles et s’écroulent tôt ou tard. Mais le royaume de Dieu est fondé sur son amour et s’enracine dans les cœurs. Le royaume de Dieu s’enracine dans les cœurs, en conférant à qui l’accueille paix, liberté et plénitude de vie. Nous voulons tous la paix, nous voulons tous la liberté, et nous voulons la plénitude. Et comment cela se fait-il ? Laisse l’amour de Dieu, le royaume de Dieu, l’amour de Jésus, s’enraciner dans ton cœur et tu auras la paix, tu auras la liberté et tu auras la plénitude de vie.

Jésus aujourd’hui nous demande de Le laisser devenir notre roi. Un roi qui par sa parole, par son exemple et par sa vie immolée sur la croix, nous a sauvés de la mort. Ce roi indique le chemin à l’homme égaré, donne une lumière nouvelle à notre existence marquée par le doute, par la peur et par les épreuves de tous les jours. Mais nous ne devons pas oublier que le royaume de Jésus n’est pas de ce monde. Il pourra donner un sens nouveau à notre vie, parfois mise à rude épreuve y compris par nos erreurs et par nos péchés, seulement à condition que nous ne suivions pas les logiques du monde et de son “roi”.

Que la Vierge Marie nous aide à accueillir Jésus comme roi de notre vie et à répandre son royaume, en rendant témoignage à la vérité qu’est l’amour.

Profession de Foi

On se lève ensuite pour prier notre foi

Je crois en Dieu, le Père tout-puissant, créateur du ciel et de la terre ;
et en Jésus-Christ, son Fils unique, notre Seigneur, qui a été conçu du Saint-Esprit, est né de la Vierge Marie, a souffert sous Ponce Pilate, a été crucifié, est mort et a été enseveli, est descendu aux enfers, le troisième jour est ressuscité des morts, est monté aux cieux, est assis à la droite de Dieu le Père tout-puissant, d’où il viendra juger les vivants et les morts.
Je crois en l’Esprit-Saint, à la sainte Église catholique, à la communion des saints, à la rémission des péchés, à la résurrection de la chair, à la vie éternelle. Amen.

Prière universelle

(d’après Parole et Prière, Edition Elidia – Artège https://www.paroleetpriere.fr/ )

On peut composer ses propres intentions ou en ajouter à celles proposées.

R/ Jésus, toi qui as promis d’envoyer l’Esprit, à ceux qui te prient,
O Dieu, pour porter au monde ton feu, voici l’offrande de nos vies

Celui qui guide la prière : Puisque Jésus se présente à nous comme le chemin, la vérité et la vie, et puisque croire en lui nous donne accès au Père, adressons-lui nos demandes en toute confiance pour les besoins de notre monde.

  • Dernière semaine de l’année liturgique, nous profitons de ce dimanche, Seigneur, pour te rendre grâce pour tout ce que nous as donné de vivre dans cette année. Même les épreuves nous ont fait grandir dans la foi, l’espérance et la charité si nous les avons vécues avec Toi. Viens, Seigneur, nous t’attendons. R/
  • Afin que tu règnes sur la terre et plus encore dans le cœur de tous les hommes, nous te prions, Seigneur. R/
  • Pour nos frères et sœurs chrétiens persécutés et martyrisés, qui, à l’image de sainte Cécile dont c’est la fête aujourd’hui, ne lâchent rien de leur amour pour Toi et leurs semblables, nous te prions, Seigneur. R/
  • Pour que les hommes et les femmes construisent un monde plus juste, plus équitable et plus empli d’amour, incitant leurs gouvernements à se comporter aussi selon cette règle, nous te prions, ô Dieu d’amour. R/

Celui qui guide la prière : Dieu notre Père, toi que nous apprenons à connaître par les liens que nous développons avec ton Fils, daigne accueillir nos demandes et y répondre avec bonté, par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.

Notre Père

Comme nous l’avons appris du Sauveur, dans la confiance, nous osons prier :

Notre Père qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation,
mais délivre-nous du Mal.
Amen

Acte de communion spirituelle

Nous ne pouvons pas recevoir aujourd’hui la Sainte communion.
Mais Jésus, lui, peut venir en nous, en faire de notre âme sa demeure.
Faisons ensemble un acte de communion spirituelle.

Par humilité, suppliant le Seigneur, nous pouvons nous mettre à genoux.

Acte de communion spirituelle du cardinal espagnol Rafael Merry del Val (1865-1930),
proposée par le Pape François :

« À tes pieds, ô mon Jésus,
je me prosterne et je t’offre le repentir de mon cœur contrit
qui s’abîme dans son néant en ta sainte présence.

Je t’adore dans le sacrement de ton amour, l’Eucharistie.
Je désire te recevoir dans la pauvre demeure que t’offre mon cœur ;
dans l’attente du bonheur de la communion sacramentelle,
je veux te posséder en esprit.

Viens à moi, ô mon Jésus, pour que je vienne à toi.
Puisse ton amour enflammer tout mon être pour la vie et pour la mort.

Je crois en toi, j’espère en toi, je t’aime. Ainsi soit-il. »

Après l’acte de communion spirituelle, il convient de rester à genoux ou de s’asseoir et de garder un temps de silence et d’action de grâce (2)

(2)

Puisque nous sommes empêchés de participer à la messe, nous entrons ici volontairement dans une démarche de communion de désir. Les effets de cette communion spirituelle sont identiques à ceux de la communion sacramentelle, sauf leur intensité, qui est moindre. Toutefois, ceci doit s’entendre à égalité des dispositions, car, autrement, une communion spirituelle, faite avec plus de ferveur, pourra produire plus de fruit qu’une communion sacramentelle faite avec tiédeur. (S Saint Thomas d’Aquin,, Sum. theol,, III, q. lxxx, a. 1, ad 3um.). La communion spirituelle est hautement approuvée et recommandée par l’Église. Le concile de Trente signifie clairement que communier spirituellement c’est participer très véritablement aux fruits du sacrement de l’autel. (Concile de Trente Sess. XXII, ch. VI – Denzinger 1747).

3 Trois actes constituent la communion spirituelle :

  • Acte de foi à la présence réelle de Jésus-Christ au sacrement de l’autel ;
  • Acte de désir, dont une forme très recommandable consiste à s’imaginer que l’on s’approche de la table et que l’on reçoit l’hostie de la main du prêtre ;
  • Acte d’action de grâce, le même que si l’on avait réellement communié.

– Temps de silence –

Méditation Grégorienne durant le silence

Chant d’action de grâce

D’après Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus

  1. Je n’ai d’autre désir
    Que de t’appartenir,
    Etre à toi pour toujours,
    Et livré à l’amour.
    Je n’ai d’autre désir
    Que de t’appartenir.
  1. Je n’ai d’autre secours
    Que renaître à l’amour,
    Et soumettre ma vie
    Au souffle de l’Esprit.
    Je n’ai d’autre secours
    Que renaître à l’amour.
  1. Je n’ai d’autre espérance
    Que m’offrir en silence,
    Au don de ton amour
    M’unir jour après jour.
    Je n’ai d’autre espérance
    Que m’offrir en silence.
  1. Je n’ai d’autre raison
    Que l’amour de ton nom.
    Mon bonheur est de vivre,
    Ô Jésus, pour te suivre.
    Je n’ai d’autre raison
    Que l’amour de ton nom.

Prions

Seigneur, accorde-nous la grâce de persévérer dans ta volonté ;
Afin qu’au long de ces jours, le peuple dévoué à ton service augmente en nombre
et grandisse en sainteté.
Lui qui règne pour les siècles des siècles.

R/ Amen.

Prière de bénédiction

Le père (ou la mère) de famille pourra faire un signe de croix sur le front des enfants après la prière de bénédiction.

Que le Seigneur nous bénisse et nous garde
Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. R/ Amen.

Bénissons le Seigneur
R/ Nous rendons grâce à Dieu

Prière à Marie

NOTRE DAME DE LA PRIERE

R. Nous te saluons,
Ô toi, Notre Dame,
Marie Vierge Sainte que drape le soleil.
Couronnée d´étoiles, la lune est sous tes pas,
En toi nous est donnée
L´aurore du salut

  1. Marie Ève nouvelle et joie de ton Seigneur,
    Tu as donné naissance à Jésus le Sauveur.
    Par toi nous sont ouvertes les portes du jardin.
    Guide-nous en chemin, Étoile du Matin.
  2. Tu es restée fidèle, mère au pied de la croix.
    Soutiens notre espérance et garde notre foi.
    Du côté de ton Fils, tu as puisé pour nous,
    L´eau et le sang versés qui sauvent du péché.
  3. Quelle fut la joie d´Ève lorsque tu es montée,
    Plus haut que tous les anges, plus haut que les nuées.
    Et quelle est notre joie, douce Vierge Marie
    De contempler en Toi la promesse de vie.
  4. Ô Vierge immaculée, préservée du péché,
    En ton âme, en ton corps, tu entres dans les cieux.
    Emportée dans la gloire, sainte Reine des cieux,
    Tu nous accueilleras un jour auprès de Dieu.