Prière à la maison à l’occasion du 32ème dimanche du temps de l’Église

Cette prière vous est proposée par la Société Saint Jean-Marie Vianney et les prêtres de notre paroisse.

A nouveau, nous vivons notre prière du dimanche sans eucharistie… Si la sagesse et la prudence nous commandent aujourd’hui de ne pas nous rendre à la messe, nous voulons malgré tout vivre ce dimanche de manière vive et intense avec le Seigneur.

Même avant le confinement, dans le monde, dimanche après dimanche, de nombreux chrétiens sont privés de communion. L’éloignement, la maladie, les situations géographiques, politiques ou personnelles les amènent à expérimenter un autre type de communion à l’eucharistie : la communion de désir.

Au cours de ce confinement, nous voulons utiliser au mieux ce temps pour le vivre dans un esprit de prière. Les circonstances nous poussent à faire retraite et à expérimenter, chacun au cœur de son foyer, cette communion de désir.

Nous vous invitons, si vous le pouvez, à vous réunir avec votre conjoint et vos enfants, à préparer un endroit digne d’accueillir votre prière familiale. Pour cela, vous pouvez déployer une jolie nappe, poser dessus une icône avec une bougie ou une croix avec quelques fleurs, un récipient d’eau rappelant nos baptêmes.

Si vous êtes seul (e) et dans l’incapacité de vous réunir avec d’autres, faites de même.

À l’heure habituelle de la messe, nous vous invitons à prendre ce temps de prière en communion avec toute l’Église. Nous vous recommandons de prier à voix haute, même seul (e). Le Seigneur sera notre unité. C’est, comme le prêtre le dit en élevant le calice et la patène : « par Lui, avec Lui, et en Lui… » que se fait notre unité, que se construit notre Église au-delà des barrières de l’espace et du temps, que se joue notre Salut.

Pour ce temps de prière, sur une table on peut prévoir :
  • Des bougies à allumer
  • Une belle croix ou icone à mettre en valeur
Ne pas oublier de :
  • Prévoir les lecteurs pour la liturgie de la Parole
  • On peut préparer à l’avance une prière universelle

Début de la célébration

On commence par le signe de croix :

AU NOM DU PERE, ET DU FILS, ET DU SAINT ESPRIT.

Celui qui guide la prière

Aujourd’hui nous célébrons le jour du Seigneur. Il nous appelle à veiller et à attendre
patiemment et activement sa venue. « Voici l’époux qui vient » ! Allons donc à sa rencontre
joyeux et remplis d’espérance.

Chant d’entrée

Viens Esprit du Dieu vivant,
Renouvelle tes enfants,
Viens, Esprit Saint, nous brûler de ton feu !
Dans nos coeurs, répands tes dons,
Sur nos lèvres inspire un chant,
Viens, Esprit Saint, viens transformer nos vies !

R/ Esprit de lumière, Esprit Créateur,
Restaure en nous la joie, le feu, l’Espérance.
Affermis nos âmes, ranime nos coeurs,
Pour témoigner de ton amour immense.

Fortifie nos corps blessés,
Lave-nous de tout péché,
Viens, Esprit Saint, nous brûler de ton feu !
Fais-nous rechercher la paix,
Désirer la sainteté,
Viens, Esprit Saint, viens transformer nos vies !

Donne-nous la charité
Pour aimer en vérité,
Viens, Esprit Saint, nous brûler de ton feu !
Nous accueillons ta clarté
Pour grandir en liberté,
Viens, Esprit Saint, viens transformer nos vies !

Rite pénitentiel et Gloire à Dieu

Seigneur Jésus, par cette prière je me remets à toi. J’ai confiance en ta Parole et t’ouvre mon cœur tout entier. Reconnaissant mes péchés, j’implore ton pardon pour chacun d’entre eux. En ta présence, je veux pardonner à toute personne m’ayant offensé. Tout comme je te demande de me pardonner mes péchés, comptant sur ta grâce, je leur accorde mon pardon et les remets à toi, faisant appel à ta miséricorde infinie pour chacun d’entre nous.

Seigneur Jésus, envoyé par le Père,
Pour guérir et sauver les hommes,
Prends pitié de nous.
R/ Kyrie, Kyrie eleison (bis)

Ô Christ, venu dans le monde,
Appeler tous les pécheurs,
Prends pitié de nous.
R/ Christe eleison, Christe eleison, Christe eleison (bis)

Seigneur Jésus, élevé dans la gloire du Père,
Où tu intercèdes pour nous,
Prend pitié de nous.
R/ Kyrie, Kyrie eleison (bis)

R/ Gloria, Gloria, in excelsis deo, (bis)
Et paix sur la terre, aux hommes, Nous te louons, nous te bénissons
Nous t’adorons, nous te glorifions
Nous te rendons grâce pour ton immense gloire
Seigneur Dieu, roi du ciel, Dieu le Père Tout Puissant
Seigneur fils unique Jésus Christ
Seigneur Dieu, agneau de Dieu, le Fils du Père
R/ Gloria, Gloria, in excelsis Deo (bis)
Toi qui enlèves le péché du monde, prends pitié de nous
Toi qui enlèves le péché du monde reçois notre prière
Toi qui es assis à la droite du Père, prends pitié de nous
R/ Gloria, Gloria, in excelsis Deo (bis)
Car toi seul es saint, toi es Seigneur
Toi seul es le très haut, Jésus Christ avec le Saint Esprit
Dans la gloire de Dieu le Père. AMEN
R/ Gloria, Gloria, in excelsis deo Gloria, Gloria, in excelsis Deo

Prions

Entends nos prières, Seigneur ;
nous croyons que le Sauveur des hommes
est auprès de toi dans la gloire ;
fais-nous croire aussi qu’il est encore avec nous,
jusqu’à la fin des temps comme il nous l’a promis.
Lui qui règne pour les siècles des siècles.
R/ Amen.

LITURGIE DE LA PAROLE

Si on le juge utile, notamment s’il y a des enfants, on pourra omettre la seconde lecture ou bien même ne garder que l’Évangile.

Première lecture

La Sagesse est resplendissante,
elle ne se flétrit pas.
Elle se laisse aisément contempler
par ceux qui l’aiment,
elle se laisse trouver
par ceux qui la cherchent.
Elle devance leurs désirs
en se faisant connaître la première.
Celui qui la cherche dès l’aurore ne se fatiguera pas :
il la trouvera assise à sa porte.
Penser à elle est la perfection du discernement,
et celui qui veille à cause d’elle
sera bientôt délivré du souci.
Elle va et vient
à la recherche de ceux qui sont dignes d’elle ;
au détour des sentiers,
elle leur apparaît avec un visage souriant ;
dans chacune de leurs pensées,
elle vient à leur rencontre.
– Parole du Seigneur.

Lecture du livre de la Sagesse

Psaume

R/ Le Seigneur est ma lumière et mon salut,
De qui aurais-je crainte ?
Le Seigneur est le rempart de ma vie,
Devant qui tremblerais-je ?

Dieu, tu es mon Dieu, je te cherche dès l’aube :
mon âme a soif de toi ;
après toi languit ma chair,
terre aride, altérée, sans eau.

Je t’ai contemplé au sanctuaire,
j’ai vu ta force et ta gloire.
Ton amour vaut mieux que la vie :
tu seras la louange de mes lèvres !

Toute ma vie je vais te bénir,
lever les mains en invoquant ton nom.
Comme par un festin je serai rassasié ;
la joie sur les lèvres, je dirai ta louange.

Dans la nuit, je me souviens de toi
et je reste des heures à te parler.
Oui, tu es venu à mon secours :
je crie de joie à l’ombre de tes ailes.

Seconde lecture

Frères,
nous ne voulons pas vous laisser dans l’ignorance
au sujet de ceux qui se sont endormis dans la mort ;
il ne faut pas que vous soyez abattus
comme les autres, qui n’ont pas d’espérance.
Jésus, nous le croyons, est mort et ressuscité ;
de même, nous le croyons aussi, ceux qui se sont endormis,
Dieu, par Jésus, les emmènera avec lui.
Car, sur la parole du Seigneur, nous vous déclarons ceci :
nous les vivants,
nous qui sommes encore là pour la venue du Seigneur,
nous ne devancerons pas ceux qui se sont endormis.
Au signal donné par la voix de l’archange, et par la trompette divine,
le Seigneur lui-même descendra du ciel,
et ceux qui sont morts dans le Christ
ressusciteront d’abord.
Ensuite, nous les vivants, nous qui sommes encore là,
nous serons emportés sur les nuées du ciel,
en même temps qu’eux, à la rencontre du Seigneur.
Ainsi, nous serons pour toujours avec le Seigneur.
Réconfortez-vous donc les uns les autres avec ce que je viens de dire.
– Parole du Seigneur.

Lecture de la première lettre de saint Paul apôtre aux Thessaloniciens

Alléluia

Alléluia de Glorious

Veillez, tenez-vous prêts : c’est à l’heure où vous n’y pensez pas que le Fils de l’homme viendra.

Ou bien

Alléluia de Taizé

Evangile

En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples cette parabole :
« Le royaume des Cieux sera comparable
à dix jeunes filles invitées à des noces,
qui prirent leur lampe
pour sortir à la rencontre de l’époux.
Cinq d’entre elles étaient insouciantes,
et cinq étaient prévoyantes :
les insouciantes avaient pris leur lampe sans emporter d’huile,
tandis que les prévoyantes avaient pris, avec leurs lampes,
des flacons d’huile.
Comme l’époux tardait,
elles s’assoupirent toutes et s’endormirent.
Au milieu de la nuit, il y eut un cri :
‘Voici l’époux ! Sortez à sa rencontre.’
Alors toutes ces jeunes filles se réveillèrent
et se mirent à préparer leur lampe.
Les insouciantes demandèrent aux prévoyantes :
‘Donnez-nous de votre huile,
car nos lampes s’éteignent.’
Les prévoyantes leur répondirent :
‘Jamais cela ne suffira pour nous et pour vous,
allez plutôt chez les marchands vous en acheter.’
Pendant qu’elles allaient en acheter,
l’époux arriva.
Celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui dans la salle des noces, et la porte fut fermée.
Plus tard, les autres jeunes filles arrivèrent à leur tour et dirent :
‘Seigneur, Seigneur, ouvre-nous !’
Il leur répondit : ‘Amen, je vous le dis : je ne vous connais pas.’
Veillez donc,
car vous ne savez ni le jour ni l’heure. »
– Acclamons la Parole de Dieu.

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (Mt 25)

Si on le souhaite on peut lire la méditation ou chanter le chant de joie ou prendre les deux !

R. Voici celui qui vient au nom du Seigneur.
Acclamons notre roi, hosanna ! (bis)

Portes levez vos frontons.
Levez-vous portes éternelles.
Qu’il entre le roi de gloire.

Honneur et gloire à ton nom,
Roi des rois, Seigneur des puissances.
Jésus que ton règne vienne.

Venez rameaux à la main.
Célébrez le Dieu qui vous sauve :
Aujourd’hui s’ouvre son règne !

Jésus, roi d’humilité,
souviens-toi de nous dans ton règne.
Accueille-nous dans ta gloire.

Du pape Benoit XVI, encyclique Spe salvi, 30 novembre 2007

I. La prière comme école de l’espérance

  1. Un premier lieu essentiel d’apprentissage de l’espérance est la prière. Si personne ne m’écoute plus, Dieu m’écoute encore. Si je ne peux plus parler avec personne, si je ne peux plus invoquer personne – je peux toujours parler à Dieu. S’il n’y a plus personne qui peut m’aider – là où il s’agit d’une nécessité ou d’une attente qui dépasse la capacité humaine d’espérer, Lui peut m’aider. Si je suis relégué dans une extrême solitude…; celui qui prie n’est jamais totalement seul. De ses treize années de prison, dont neuf en isolement, l’inoubliable Cardinal Nguyên Van Thuan nous a laissé un précieux petit livre : Prières d’espérance. Durant treize années de prison, dans une situation de désespoir apparemment total, l’écoute de Dieu, le fait de pouvoir lui parler, devint pour lui une force croissante d’espérance qui, après sa libération, lui a permis de devenir pour les hommes, dans le monde entier, un témoin de l’espérance – de la grande espérance qui ne passe pas, même dans les nuits de la solitude.
  2. De façon très belle, Augustin a illustré la relation profonde entre prière et espérance dans une homélie sur la Première lettre de Jean. Il définit la prière comme un exercice du désir. L’homme a été créé pour une grande réalité – pour Dieu lui-même, pour être rempli de Lui. Mais son cœur est trop étroit pour la grande réalité qui lui est assignée. Il doit être élargi. « C’est ainsi que Dieu, en faisant attendre, élargit le désir; en faisant désirer, il élargit l’âme; en l’élargissant, il augmente sa capacité de recevoir ». Augustin renvoie à saint Paul qui dit lui-même qu’il vit tendu vers les choses qui doivent venir (Ph 3, 13). Puis il utilise une très belle image pour décrire ce processus d’élargissement et de préparation du cœur humain. « Suppose que Dieu veut te remplir de miel [symbole de la tendresse de Dieu et de sa bonté] : si tu es rempli de vinaigre, où mettras-tu ce miel ? » Le vase, c’est-à-dire le cœur, doit d’abord être élargi et ensuite nettoyé : libéré du vinaigre et de sa saveur. Cela requiert de l’effort, coûte de la souffrance, mais c’est seulement ainsi que se réalise l’adaptation à ce à quoi nous sommes destinés ». Même si Augustin ne parle directement que de la réceptivité pour Dieu, il semble toutefois clair que dans cet effort, par lequel il se libère du vinaigre et de la saveur du vinaigre, l’homme ne devient pas libre seulement pour Dieu, mais il s’ouvre aussi aux autres. En effet, c’est uniquement en devenant fils de Dieu, que nous pouvons être avec notre Père commun. Prier ne signifie pas sortir de l’histoire et se retirer dans l’espace privé de son propre bonheur. La façon juste de prier est un processus de purification intérieure qui nous rend capables de Dieu et de la sorte capables aussi des hommes. Dans la prière, l’homme doit apprendre ce qu’il peut vraiment demander à Dieu – ce qui est aussi digne de Dieu. Il doit apprendre qu’on ne peut pas prier contre autrui. Il doit apprendre qu’on ne peut pas demander des choses superficielles et commodes que l’on désire dans l’instant – la fausse petite espérance qui le conduit loin de Dieu. Il doit purifier ses désirs et ses espérances. Il doit se libérer des mensonges secrets par lesquels il se trompe lui-même : Dieu les scrute, et la confrontation avec Dieu oblige l’homme à les reconnaître lui aussi. « Qui peut discerner ses erreurs ? Purifie-moi de celles qui m’échappent », prie le Psalmiste (18 [19], 13). La non-reconnaissance de la faute, l’illusion d’innocence ne me justifient pas et ne me sauvent pas, parce que l’engourdissement de la conscience, l’incapacité de reconnaître le mal comme tel en moi, telle est ma faute. S’il n’y a pas de Dieu, je dois peut-être me réfugier dans de tels mensonges, parce qu’il n’y a personne qui puisse me pardonner, personne qui soit la mesure véritable. Au contraire, la rencontre avec Dieu réveille ma conscience parce qu’elle ne me fournit plus d’auto-justification, qu’elle n’est plus une influence de moi-même et de mes contemporains qui me conditionnent, mais qu’elle devient capacité d’écoute du Bien lui-même.
  3. Afin que la prière développe cette force purificatrice, elle doit, d’une part, être très personnelle, une confrontation de mon moi avec Dieu, avec le Dieu vivant. D’autre part, cependant, elle doit toujours être à nouveau guidée et éclairée par les grandes prières de l’Église et des saints, par la prière liturgique, dans laquelle le Seigneur nous enseigne continuellement à prier de façon juste. Dans son livre d’Exercices spirituels, le Cardinal Nguyên Van Thuan a raconté comment dans sa vie il y avait eu de longues périodes d’incapacité de prier et comment il s’était accroché aux paroles de la prière de l’Église : au Notre Père, à l’Ave Maria et aux prières de la liturgie. Dans la prière, il doit toujours y avoir une association entre prière publique et prière personnelle. Ainsi nous pouvons parler à Dieu, ainsi Dieu nous parle. De cette façon se réalisent en nous les purifications grâce auxquelles nous devenons capables de Dieu et aptes au service des hommes. Ainsi, nous devenons capables de la grande espérance et nous devenons ministres de l’espérance pour les autres : l’espérance dans le sens chrétien est toujours aussi espérance pour les autres. Et elle est une espérance active, par laquelle nous luttons pour que les choses n’aillent pas vers « une issue perverse ». Elle est aussi une espérance active dans le sens que nous maintenons le monde ouvert à Dieu. C’est seulement dans cette perspective qu’elle demeure également une espérance véritablement humaine.

Profession de Foi

On se lève ensuite pour prier notre foi

Je crois en Dieu, le Père tout-puissant, créateur du ciel et de la terre ; et en Jésus-Christ, son Fils unique, notre Seigneur, qui a été conçu du Saint-Esprit, est né de la Vierge Marie, a souffert sous Ponce Pilate, a été crucifié, est mort et a été enseveli, est descendu aux enfers, le troisième jour est ressuscité des morts, est monté aux cieux, est assis à la droite de Dieu le Père tout-puissant, d’où il viendra juger les vivants et les morts.
Je crois en l’Esprit-Saint, à la sainte Église catholique, à la communion des saints, à la rémission des péchés, à la résurrection de la chair, à la vie éternelle. Amen.

Prière universelle

On peut composer ses propres intentions ou en ajouter à celles proposées.

R/ Jésus, toi qui as promis d’envoyer l’Esprit, à ceux qui te prient,
O Dieu, pour porter au monde ton feu, voici l’offrande de nos vies.

Celui qui guide la prière :

Puisque Jésus se présente à nous comme le chemin, la vérité et la vie,
et puisque croire en lui nous donne accès au Père, adressons-lui nos demandes en toute
confiance pour les besoins de notre monde.

  • Prions pour les ministres de notre Église ; que tous ceux et celles qui ont reçu la grâce d’annoncer les merveilles et les bienfaits de la résurrection demeurent fidèles à la parole de Dieu.
  • Prions pour les personnes qui siègent aux divers gouvernements du monde ; qu’à l’invitation du Christ, elles soient des pierres vivantes dans la construction d’une société plus sûre et plus humaine.
  • Prions pour les personnes les plus touchées par les effets de la pandémie ; qu’elles puissent, en Jésus, trouver le courage de persévérer dans l’épreuve.
  • Prions pour les membres de notre communauté chrétienne ; qu’ils soient conscients de l’importance de leur témoignage pour la vie du monde.

Celui qui guide la prière :

Dieu notre Père, toi que nous apprenons à connaître par les liens que nous développons avec ton Fils, daigne accueillir nos demandes et y répondre avec bonté, par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.

Notre Père

Comme nous l’avons appris du Sauveur, dans la confiance, nous osons prier :
Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit
faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne-nous
nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. Et ne nous laisse pas
entrer en tentation, mais délivre-nous du Mal. Amen

Acte de communion spirituelle

Nous ne pouvons pas recevoir aujourd’hui la Sainte communion.
Mais Jésus, lui, peut venir en nous, en faire de notre âme sa demeure.
Faisons ensemble un acte de communion spirituelle.
Par humilité, suppliant le Seigneur, nous pouvons nous mettre à genoux.

Acte de communion spirituelle du cardinal espagnol Rafael Merry del Val (1865-1930), proposée par le Pape François :

« À tes pieds, ô mon Jésus,
je me prosterne et je t’offre le repentir de mon cœur contrit
qui s’abîme dans son néant en ta sainte présence.
Je t’adore dans le sacrement de ton amour, l’Eucharistie.
Je désire te recevoir dans la pauvre demeure que t’offre mon cœur ;
dans l’attente du bonheur de la communion sacramentelle,
je veux te posséder en esprit.
Viens à moi, ô mon Jésus, pour que je vienne à toi.
Puisse ton amour enflammer tout mon être pour la vie et pour la mort.

Je crois en toi, j’espère en toi, je t’aime. Ainsi soit-il. »

Après l’acte de communion spirituelle, il convient de rester à genoux ou de s’asseoir et de garder un temps de silence et d’action de grâce.

Puisque nous sommes empêchés de participer à la messe, nous entrons ici volontairement dans une démarche de communion de désir. Les effets de cette communion spirituelle sont identiques à ceux de la communion sacramentelle, sauf leur intensité, qui est moindre. Toutefois, ceci doit s’entendre à égalité des dispositions, car, autrement, une communion spirituelle, faite avec plus de ferveur, pourra produire plus de fruit qu’une communion sacramentelle faite avec tiédeur. (S Saint Thomas d’Aquin,, Sum. theol,, III, q. lxxx, a. 1, ad 3um.). La communion spirituelle est hautement approuvée et recommandée par l’Église. Le concile de Trente signifie clairement que communier spirituellement c’est participer très véritablement aux fruits du sacrement de l’autel. (Concile de Trente Sess. XXII, ch. VI – Denzinger 1747).

Trois actes constituent la communion spirituelle :

  • Acte de foi à la présence réelle de Jésus-Christ au sacrement de l’autel ;
  • Acte de désir, dont une forme très recommandable consiste à s’imaginer que
    l’on s’approche de la table et que l’on reçoit l’hostie de la main du prêtre ;
  • Acte d’action de grâce, le même que si l’on avait réellement communié.

Temps de silence

Chant d’action de grâce

La sagesse a dressé une table,
Elle invite les hommes au festin.
Venez au banquet du fils de l’homme,
Mangez et buvez la Pâque de Dieu.

Je bénirai le Seigneur en tout temps,
Sa louange est sans cesse à mes lèvres.
En Dieu mon âme trouve sa gloire,
Que les pauvres m’entendent et soient en fête !

Proclamez avec moi que le Seigneur est grand,
Exaltons tous ensemble son nom !
J’ai cherché le Seigneur et il m’a répondu
De toutes mes terreurs il m’a délivré.

Tournez-vous vers le Seigneur et vous serez illuminés
Votre visage ne sera pas couvert de honte ;
Un pauvre a crié, et Dieu a entendu,
Le Seigneur l’a sauvé de toutes ses angoisses.

L’ange du Seigneur a établi son camp,
Il entoure et délivre ceux qui le craignent.
Goûtez et voyez que le Seigneur est doux,
Bienheureux l’homme qui trouve en lui son abri !

Saints du Seigneur, adorez le Seigneur,
Ceux qui le craignent ne manquent de rien.
Les riches s’appauvrissent et ils ont faim,
Mais ceux qui cherchent le Seigneur sont comblés de tout bien.

Venez, mes fils, écoutez-moi
Je vous enseignerai la crainte du Seigneur ;
Quel est l’homme qui désire la vie
Qui aime les jours où il voit le bonheur ?

Prions

Seigneur, accorde-nous la grâce de persévérer dans ta volonté ;
Afin qu’au long de ces jours, le peuple dévoué à ton service augmente en nombre
et grandisse en sainteté.
Lui qui règne pour les siècles des siècles.
R/ Amen.

Prière de bénédiction

Le père (ou la mère) de famille pourra faire un signe de croix sur le front des enfants après la prière de bénédiction.

Que le Seigneur nous bénisse et nous garde
Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. R/ Amen.
Bénissons le Seigneur
R/ Nous rendons grâce à Dieu