Edito du 05/02 : Le sacrement des malades

Dieu nous rejoint dans la souffrance, sachons humblement demander la force de Dieu.

L’Onction des malades « n’est pas seulement le sacrement de ceux qui se trouvent à toute extrémité. Aussi, le temps opportun pour la recevoir est-il certainement déjà arrivé lorsque le fidèle commence à être en danger de mort à cause de la maladie, par suite d’affaiblissement physique ou de vieillesse« .

Si un malade qui a reçu l’Onction recouvre la santé, il peut, en cas de nouvelle maladie grave, recevoir de nouveau ce sacrement. Au cours de la même maladie, ce sacrement peut être réitéré si la maladie s’aggrave. Il est approprié de recevoir l’Onction des malades au seuil d’une opération importante. Il en va de même pour les personnes âgées dont la fragilité s’accentue.

Seuls les prêtres (évêques et presbytres) sont les ministres de l’Onction des malades. C’est le devoir des pasteurs d’instruire les fidèles des bienfaits de ce sacrement. Que les fidèles encouragent les malades à faire appel au prêtre pour recevoir ce sacrement. Que les malades se préparent pour le recevoir dans les bonnes dispositions, avec l’aide de leur pasteur et de toute la communauté ecclésiale qui est invitée à entourer tout spécialement les malades de ses prières et de ses attentions fraternelles. (Catéchisme 1514-1516).

Nous voyons dans l’Evangile Jésus soulager et guérir bien des malades, ceci n’était pas réservé à une époque, encore aujourd’hui par le sacrement, Dieu nous rejoint dans la souffrance, sachons humblement demander la force de Dieu (sans attendre l’extrême limite !), ne passons pas à côté de la grâce de Dieu !

Père Pierre Poidevin