Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu

En ce vingt-neuvième dimanche du temps ordinaire, le Christ adapte son discours aux gens du commun pour faire une distinction entre le Royaume spirituel de Dieu, d’une part, et l’ordre politique et la condition de la vie actuelle, d’autre part. Ce qui appartient à César est local, temporel, porte son image et son inscription. Nous lui payons notre tribut : en argent, en temps et même en loisir. Mais avons-nous rendu à Dieu ce qui lui appartient ? Que puis-je rendre à Dieu ?

L’argent ne peut être comparé à Dieu. Quoi qu’il en soit c’est un instrument nécessaire pour vivre, mais il n’est pas le plus important de la vie. Ce que notre Sauveur nous recommande, n’est rien d’autre que notre cœur, notre amour et notre confiance. Dieu veut que son image brille dans votre vie de plus en plus chaque jour.

L’amour de Dieu et l’amour du prochain sont  intimement liés l’un à l’autre. On peut donner sans amour, mais on ne peut aimer sans donner. Peu importe ce que nous donnons à Dieu, il nous revient beaucoup plus que ce que nous lui avons donné. Et quand Dieu nous demande, c’est qu’Il veut nous donner.

Père Jeff cs