Avec le rythme vertigineux auquel nous sommes soumis de nos jours, il semblerait que notre joie nous soit volée. On « n’en peut plus ! Ouf ! » entend-on souvent dire. Dans ce contexte morose, alors que la fête de Noël approche, en ce 3ème dimanche de l’Avent, la Parole de Dieu nous invite à la Joie. Est-il possible d’accueillir et de vivre cette invitation à la joie ? Eh oui chers amis, car cette joie ne vient pas de nous mais de l’Enfant Jésus – Christ. A la crèche de Noël, Il nous attend, Il nous regarde et nous tend les bras pour que nous n’ayons pas peur de nous approcher de lui.
L’homme est fait pour la joie. Selon Saint Augustin vous ne pouvez pas trouver une personne qui ne veut pas être joyeuse. Mais souvent notre joie se trouve là où nous ne la recherchons pas. La joie véritable, celle du cœur, celle qui dure toujours, ne vient pas de l’avoir ou des circonstances favorables. C’est en cultivant notre relation avec le Seigneur que le Seigneur va ensoleiller notre cœur de joie. Ceux qui se confient effectivement en la bonté de Dieu ne peuvent pas s’empêcher d’être joyeux. Et c’est en étant joyeux que nous affronterons mieux les problèmes quotidiens de la vie.
Le temps de l’Avent a pour but de nous aider à bien préparer la fête de Noël, pour mieux accueillir l’enfant Jésus là où il est attendu, désiré et aimé. Plus Il est proche de nous, plus nous sommes dans la joie, plus Il est loin, plus nous sommes dans la tristesse. Comme le prophète Isaïe (Is 35, 4) nous le rappelle dans la première lecture, Dieu est celui qui vient nous sauver, il aide surtout ceux qui ont perdu leur docilité du cœur et qui veut en même temps faire la route avec Lui.
P Jeff Noël, cs