Prière à la maison à l’occasion du 33ème dimanche du temps de l’Église

A nouveau, nous vivons notre prière du dimanche sans eucharistie… Si la sagesse et la prudence nous commandent aujourd’hui de ne pas nous rendre à la messe, nous voulons malgré tout vivre ce dimanche de manière vive et intense avec le Seigneur.

Même avant le confinement, dans le monde, dimanche après dimanche, de nombreux chrétiens sont privés de communion. L’éloignement, la maladie, les situations géographiques, politiques ou personnelles les amènent à expérimenter un autre type de communion à l’eucharistie : la communion de désir (1).

Au cours de ce confinement, nous voulons utiliser au mieux ce temps pour le vivre dans un esprit de prière. Les circonstances nous poussent à faire retraite et à expérimenter, chacun au cœur de son foyer, cette communion de désir.

Nous vous invitons, si vous le pouvez, à vous réunir avec votre conjoint et vos enfants, à préparer un endroit digne d’accueillir votre prière familiale. Pour cela, vous pouvez déployer une jolie nappe, poser dessus une icône avec une bougie ou une croix avec quelques fleurs, un récipient d’eau rappelant nos baptêmes.

Si vous êtes seul (e) et dans l’incapacité de vous réunir avec d’autres, faites de même.

À l’heure habituelle de la messe, nous vous invitons à prendre ce temps de prière en communion avec toute l’Église. Nous vous recommandons de prier à voix haute, même seul (e). Le Seigneur sera notre unité. C’est, comme le prêtre le dit en élevant le calice et la patène : « par Lui, avec Lui, et en Lui… » que se fait notre unité, que se construit notre Église au-delà des barrières de l’espace et du temps, que se joue notre Salut.

Pour ce temps de prière, sur une table on peut prévoir :

  • Des bougies à allumer
  • Une belle croix ou icone à mettre en valeur

Ne pas oublier de :

  • Prévoir les lecteurs pour la liturgie de la Parole
  • On peut préparer à l’avance une prière universelle

(1) La Communion spirituelle ou communion de désir est un acte que nous pouvons poser ou plutôt un don de Dieu que nous pouvons recevoir, lorsque nous sommes géographiquement éloignés du lieu liturgique, ou encore lorsque notre situation personnelle ne nous permet pas de nous approcher physiquement des saintes espèces. (Cf. Concile de Trente, sess. XIII, ch. VIII – Denzinger 1648)

On commence par le signe de croix :

AU NOM DU PERE, ET DU FILS, ET DU SAINT ESPRIT.

Celui qui guide la prière :

Aujourd’hui le Seigneur nous rassemble pour le louer. Ouvrons nos cœurs au don de Dieu et demandons-lui de faire fructifier nos talents afin que nous les mettions au service de nos frères et plus particulièrement des plus pauvres. Que le Seigneur nous donne son Esprit-Saint et nous remplisse de sa joie. Viens Seigneur Jésus !

Chant d’entrée

R. Comment ne pas te louer-er-er
Comment ne pas te louer-er-er
Comment ne pas te louer-er-er
Seigneur Jésus ! Comment ? Comment ?

1 Quand je regarde autour de moi
Je vois ta gloire, Seigneur Jésus, je te bénis.
Comment ne pas te louer-er-er,
Seigneur Jésus ! Comment ? Comment ?

2 Quand je regarde autour de moi
Je vois mes frères, Seigneur Jésus, merci pour eux.
Comment ne pas te louer-er-er,
Seigneur Jésus ! Comment ? Comment ?

Rite pénitentiel et Gloire à Dieu

Seigneur Jésus, envoyé par le Père,
Pour guérir et sauver les hommes,
Prends pitié de nous.

R/ Kyrie, Kyrie eleison (bis)

Ô Christ, venu dans le monde,
Appeler tous les pécheurs,
Prends pitié de nous.

R/ Christe eleison, Christe eleison, Christe eleison (bis)

Seigneur Jésus, élevé dans la gloire du Père,
Où tu intercèdes pour nous,
Prend pitié de nous.

R/ Kyrie, Kyrie eleison (bis)

R/ Gloria, Gloria, in excelsis deo, (bis)

Et paix sur la terre, aux hommes,
Nous te louons, nous te bénissons
Nous t’adorons, nous te glorifions
Nous te rendons grâce pour ton immense gloire
Seigneur Dieu, roi du ciel,
Dieu le Père Tout Puissant
Seigneur fils unique Jésus Christ
Seigneur Dieu, agneau de Dieu, le Fils du Père

R/ Gloria, Gloria, in excelsis deo (bis)

Toi qui enlèves le péché du monde, prends pitié de nous
Toi qui enlèves le péché du monde reçois notre prière
Toi qui est assis à la droite du Père, prends pitié de nous

R/ Gloria, Gloria, in excelsis deo (bis)

Car toi seul est sain, toi est Seigneur
Toi seul est le très haut, Jésus Christ avec le Saint Esprit
Dans la gloire de Dieu le Père
Aaaaaaamen

R/ Gloria, Gloria, in excelsis deo Gloria, Gloria, in excelsis deo

Prions

Accorde-nous, Seigneur,
de trouver notre joie dans notre fidélité :
car c’est un bonheur durable et profond
de servir constamment le Créateur de tout bien.
Par Jésus Christ notre Seigneur et notre Dieu,
qui vit et Règne avec Toi et l’Esprit-Saint,
pour les siècles des siècles.
R/ Amen.

LITURGIE DE LA PAROLE

Si on le juge utile, notamment s’il y a des enfants, on pourra omettre la seconde lecture ou bien même ne garder que l’Évangile.

Lue par :

Lecture du livre des Proverbes

Une femme parfaite, qui la trouvera ?
Elle est précieuse plus que les perles !
Son mari peut lui faire confiance :
il ne manquera pas de ressources.
Elle fait son bonheur, et non pas sa ruine,
tous les jours de sa vie.
Elle sait choisir la laine et le lin,
et ses mains travaillent volontiers.
Elle tend la main vers la quenouille,
ses doigts dirigent le fuseau.
Ses doigts s’ouvrent en faveur du pauvre,
elle tend la main au malheureux.

Le charme est trompeur et la beauté s’évanouit ;
seule, la femme qui craint le Seigneur mérite la louange.
Célébrez-la pour les fruits de son travail :
et qu’aux portes de la ville, ses œuvres disent sa louange !

– Parole du Seigneur.

Psaume

R/ Le Seigneur est ma lumière et mon salut,
De qui aurais-je crainte ?
Le Seigneur est le rempart de ma vie,
Devant qui tremblerais-je ?

Heureux qui craint le Seigneur
et marche selon ses voies !
Tu te nourriras du travail de tes mains :
Heureux es-tu ! À toi, le bonheur !

Ta femme sera dans ta maison
comme une vigne généreuse,
et tes fils, autour de la table,
comme des plants d’olivier.

Voilà comment sera béni
l’homme qui craint le Seigneur.
De Sion, que le Seigneur te bénisse !
Tu verras le bonheur de Jérusalem tous les jours de ta vie

Lue par

Lecture de la première lettre de saint Paul apôtre aux Thessaloniciens

Pour ce qui est des temps et des moments de la venue du Seigneur,
vous n’avez pas besoin, frères, que je vous en parle dans ma lettre.
Vous savez très bien que le jour du Seigneur
vient comme un voleur dans la nuit.
Quand les gens diront :
« Quelle paix ! quelle tranquillité ! »,
c’est alors que, tout à coup, la catastrophe s’abattra sur eux,
comme les douleurs sur la femme enceinte :
ils ne pourront pas y échapper.
Mais vous, frères, comme vous n’êtes pas dans les ténèbres,
ce jour ne vous surprendra pas comme un voleur.
En effet, vous êtes tous des fils de la lumière, des fils du jour ;
nous n’appartenons pas à la nuit et aux ténèbres.
Alors, ne restons pas endormis comme les autres,
mais soyons vigilants et restons sobres.

– Parole du Seigneur.

Alléluia

Alléluia de Glorious :

https://www.youtube.com/watch?v=kozmpe-qGcs`

Demeurez en moi, comme moi en vous dit le Seigneur ;
Celui qui demeure en moi prote beaucoup de fruit.

Ou bien

Alléluia de Taizé :

Lu par

En rouge ce trouve la version brève de l’Évangile. On peut donc faire le choix de ne lire que cette partie.

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples cette parabole :
« C’est comme un homme qui partait en voyage :
il appela ses serviteurs et leur confia ses biens.
À l’un il remit une somme de cinq talents,
à un autre deux talents,
au troisième un seul talent,
à chacun selon ses capacités.
Puis il partit.

Aussitôt, celui qui avait reçu les cinq talents
s’en alla pour les faire valoir
et en gagna cinq autres.
De même, celui qui avait reçu deux talents
en gagna deux autres.
Mais celui qui n’en avait reçu qu’un
alla creuser la terre et cacha l’argent de son maître.

Longtemps après, le maître de ces serviteurs revint
et il leur demanda des comptes.
Celui qui avait reçu cinq talents s’approcha,
présenta cinq autres talents
et dit :
‘Seigneur,
tu m’as confié cinq talents ;
voilà, j’en ai gagné cinq autres.’
Son maître lui déclara :
‘Très bien, serviteur bon et fidèle,
tu as été fidèle pour peu de choses,
je t’en confierai beaucoup ;
entre dans la joie de ton seigneur.’
Celui qui avait reçu deux talents s’approcha aussi

et dit :
‘Seigneur, tu m’as confié deux talents ;
voilà, j’en ai gagné deux autres.’
Son maître lui déclara :
‘Très bien, serviteur bon et fidèle,
tu as été fidèle pour peu de choses,
je t’en confierai beaucoup ;
entre dans la joie de ton seigneur.’

Celui qui avait reçu un seul talent s’approcha aussi
et dit :
‘Seigneur,
je savais que tu es un homme dur :
tu moissonnes là où tu n’as pas semé,
tu ramasses là où tu n’as pas répandu le grain.
J’ai eu peur, et je suis allé cacher ton talent dans la terre.
Le voici. Tu as ce qui t’appartient.’
Son maître lui répliqua :
‘Serviteur mauvais et paresseux,
tu savais que je moissonne là où je n’ai pas semé,
que je ramasse le grain là où je ne l’ai pas répandu.
Alors, il fallait placer mon argent à la banque ;
et, à mon retour, je l’aurais retrouvé avec les intérêts.
Enlevez-lui donc son talent
et donnez-le à celui qui en a dix.
À celui qui a, on donnera encore,
et il sera dans l’abondance ;
mais celui qui n’a rien
se verra enlever même ce qu’il a.
Quant à ce serviteur bon à rien,
jetez-le dans les ténèbres extérieures ;
là, il y aura des pleurs et des grincements de dents !’ »

– Acclamons la Parole de Dieu.

Si on le souhaite on peut lire la méditation ou chanter le chant de joie ou prendre les deux !

Méditation et/ou chant

Mets ta joie dans le seigneur,
Compte sur Lui et tu verras,
Il agira et t’accordera,
Plus que les désirs de ton coeur. (bis)

1 – Remets ta vie, dans les mains du Seigneur
Compte sur lui il agira.
Grâce à son amour, ta foi apparaîtra
Comme un soleil en plein jour.

2 – Reste en silence devant le Seigneur
Oui, attends le avec patience
Grâce à son amour, ton pas est assuré,
Et ton chemin lui plaît.

3 – Dieu connaît les jours de tous les hommes droits,
Il leur promet la vraie vie.
Grâce à son amour, ils observent sa voie,
Ils mettent leur espoir en lui.

Du pape François, Angélus du dimanche 16 novembre 2014

L’Évangile de ce dimanche est la parabole des talents, tirée de saint Matthieu (25, 14-30). Elle raconte l’histoire d’un homme qui, avant de partir en voyage, convoque ses serviteurs et leur confie son patrimoine en talents, des pièces de monnaie anciennes de grande valeur. Ce maître confie cinq talents au premier serviteur, deux au second, un au troisième. Pendant l’absence de leur maître, les trois serviteurs doivent faire fructifier ce patrimoine. Le premier et le second serviteur doublent chacun le capital de départ ; le troisième, au contraire, par peur de tout perdre, enterre le talent reçu dans un trou. Au retour de leur maître, les deux premiers reçoivent louange et récompense, quant au troisième, qui ne restitue que l’argent reçu, il est réprimandé et puni.

La signification de cela est claire. L’homme de la parabole représente Jésus, les serviteurs, c’est nous, et les talents, c’est le patrimoine que le Seigneur nous confie. Quel est ce patrimoine ? Sa Parole, l’Eucharistie, la foi en notre Père céleste, son pardon… en somme, beaucoup de choses, ses biens les plus précieux. Voilà le patrimoine qu’il nous confie. Non seulement à conserver, mais à faire fructifier ! Alors que dans l’usage courant, le terme « talent » indique une qualité individuelle notable — par exemple un talent pour la musique, le sport, etc —, dans la parabole, les talents représentent les biens que le Seigneur nous confie afin que nous les fassions fructifier. Le trou creusé dans le sol par le « serviteur mauvais et paresseux » (v. 26) indique la peur du risque qui bloque la créativité et la fécondité de l’amour. Parce que la peur des risques de l’amour nous bloque. Jésus ne nous demande pas de conserver sa grâce dans un coffre-fort ! Jésus ne demande pas cela, mais il veut que nous l’utilisions pour le bien des autres. Tous les biens que nous avons reçus, c’est pour les donner aux autres, et ainsi qu’ils fructifient. C’est comme s’il nous disait : « Voici ma miséricorde, ma tendresse, mon pardon : prends-les, et faisen un large usage ». Et nous, qu’avons-nous fait ? Qui avons-nous « contaminé » par notre foi ? Combien de personnes avons-nous encouragées par notre espérance ? Combien d’amour avons-nous partagé avec notre prochain ? Ce sont des questions qu’il serait bon de nous poser. N’importe quel milieu, même le plus éloigné et inaccessible, peut devenir le lieu où faire fructifier les talents. Il n’y a pas de situations ou de lieux fermés à la présence et au témoignage chrétien. Le témoignage que Jésus nous demande n’est pas fermé, il est ouvert, il dépend de nous.

Cette parabole nous pousse à ne pas cacher notre foi et notre appartenance au Christ, à ne pas enterrer la parole de l’Évangile, mais à la faire circuler dans notre vie, dans les relations, dans les situations concrètes, comme une force qui interpelle, qui purifie, qui renouvelle. De même que le pardon que le Seigneur nous donne spécialement dans le sacrement de la réconciliation : ne le gardons pas enfermé en nous-mêmes, mais laissons-le déployer sa force, qu’il fasse tomber les murs que notre égoïsme a édifiés, qu’il nous fasse faire le premier pas dans les relations bloquées, reprendre le dialogue là où il n’y a plus de communication… Et ainsi de suite. Faire en sorte que ces talents, ces cadeaux, ces dons que le Seigneur nous a donnés, soient pour les autres, croissent, portent du fruit, par notre témoignage.

Je crois que maintenant ce serait un beau geste si chacun de vous prenait l’Évangile, à la maison, l’évangile de saint Matthieu, chapitre 25, versets 14 à 30, Matthieu 25, 14-30, et si vous le lisiez et si vous le méditiez un peu : « Les talents, les richesses, tout ce que Dieu m’a donné de spirituel, de bonté, la Parole de Dieu, que fais-je pour qu’ils grandissent chez les autres ? Ou est-ce que je me contente de les garder dans un coffre-fort ? ».

Et en outre, le Seigneur ne donne pas à tous les mêmes choses ni de la même manière : il nous connaît personnellement et il nous confie ce qui est juste pour nous ; mais en tous, en tous, il y a quelque chose d’égal : la même, immense confiance. Dieu nous fait confiance, Dieu a de l’espoir en nous ! Et il est le même pour tous. Ne le décevons pas ! Ne nous laissons pas tromper par la peur, mais rendons confiance pour confiance ! La Vierge Marie incarne cette attitude de la façon la plus belle et la plus complète. Elle a reçu et accueilli le don le plus sublime, Jésus en personne, et à son tour, elle l’a offert à l’humanité avec un cœur généreux. Demandons-lui de nous aider à être « des serviteurs bons et fidèles » pour participer à « la joie de Notre Seigneur ».

Profession de Foi

On se lève ensuite pour prier notre foi

Je crois en Dieu, le Père tout-puissant, créateur du ciel et de la terre ;
et en Jésus-Christ, son Fils unique, notre Seigneur, qui a été conçu du Saint-Esprit, est né de la Vierge Marie, a souffert sous Ponce Pilate, a été crucifié, est mort et a été enseveli, est descendu aux enfers, le troisième jour est ressuscité des morts, est monté aux cieux, est assis à la droite de Dieu le Père tout-puissant, d’où il viendra juger les vivants et les morts.
Je crois en l’Esprit-Saint, à la sainte Église catholique, à la communion des saints, à la rémission des péchés, à la résurrection de la chair, à la vie éternelle. Amen.

Prière universelle

(d’après Parole et Prière, Edition Elidia – Artège https://www.paroleetpriere.fr/ )

On peut composer ses propres intentions ou en ajouter à celles proposées.

R/ Jésus, toi qui as promis d’envoyer l’Esprit, à ceux qui te prient,
O Dieu, pour porter au monde ton feu, voici l’offrande de nos vies

Celui qui guide la prière : Puisque Jésus se présente à nous comme le chemin, la vérité et la vie, et puisque croire en lui nous donne accès au Père, adressons-lui nos demandes en toute confiance pour les besoins de notre monde.

  • Journée mondiale des pauvres, ce dimanche met en avant ceux que nous avons à servir toute l’année. Réveille en nous la charité, Ô Dieu d’amour.
  • En ce dimanche, c’est aussi, en France, la journée du Secours Catholique. Bénis et donne de la force aux personnes engagées dans ce mouvement. Donne à ce mouvement caritatif des serviteurs et des moyens, nous t’en prions Ô Dieu d’amour.
  • Avec saint Martin que nous avons fêté la semaine passée, montre-nous, Seigneur, comment partager et comment subvenir aux besoins des plus nécessiteux d’entre nous, nous t’en prions ô Dieu d’amour.
  • Afin que chaque personne mette le ou les talents que tu leurs as attribués au service de l’Église ou de la société, au service de ton amour en action dans le monde, nous te prions ô Dieu d’amour.

Celui qui guide la prière : Dieu notre Père, toi que nous apprenons à connaître par les liens que nous développons avec ton Fils, daigne accueillir nos demandes et y répondre avec bonté, par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.

Notre Père

Comme nous l’avons appris du Sauveur, dans la confiance, nous osons prier :

Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. Et ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre-nous du Mal. Amen

Acte de communion spirituelle

Nous ne pouvons pas recevoir aujourd’hui la Sainte communion.
Mais Jésus, lui, peut venir en nous, en faire de notre âme sa demeure.
Faisons ensemble un acte de communion spirituelle.

Par humilité, suppliant le Seigneur, nous pouvons nous mettre à genoux.

Acte de communion spirituelle du cardinal espagnol Rafael Merry del Val (1865-1930),
proposée par le Pape François :

« À tes pieds, ô mon Jésus,
je me prosterne et je t’offre le repentir de mon cœur contrit
qui s’abîme dans son néant en ta sainte présence.

Je t’adore dans le sacrement de ton amour, l’Eucharistie.
Je désire te recevoir dans la pauvre demeure que t’offre mon cœur ;
dans l’attente du bonheur de la communion sacramentelle,
je veux te posséder en esprit.

Viens à moi, ô mon Jésus, pour que je vienne à toi.
Puisse ton amour enflammer tout mon être pour la vie et pour la mort.

Je crois en toi, j’espère en toi, je t’aime. Ainsi soit-il. »

Après l’acte de communion spirituelle, il convient de rester à genoux ou de s’asseoir et de garder un temps de silence et d’action de grâce (2)

(2)

Puisque nous sommes empêchés de participer à la messe, nous entrons ici volontairement dans une démarche de communion de désir. Les effets de cette communion spirituelle sont identiques à ceux de la communion sacramentelle, sauf leur intensité, qui est moindre. Toutefois, ceci doit s’entendre à égalité des dispositions, car, autrement, une communion spirituelle, faite avec plus de ferveur, pourra produire plus de fruit qu’une communion sacramentelle faite avec tiédeur. (S Saint Thomas d’Aquin,, Sum. theol,, III, q. lxxx, a. 1, ad 3um.). La communion spirituelle est hautement approuvée et recommandée par l’Église. Le concile de Trente signifie clairement que communier spirituellement c’est participer très véritablement aux fruits du sacrement de l’autel. (Concile de Trente Sess. XXII, ch. VI – Denzinger 1747).

3 Trois actes constituent la communion spirituelle :

  • Acte de foi à la présence réelle de Jésus-Christ au sacrement de l’autel ;
  • Acte de désir, dont une forme très recommandable consiste à s’imaginer que l’on s’approche de la table et que l’on reçoit l’hostie de la main du prêtre ;
  • Acte d’action de grâce, le même que si l’on avait réellement communié.

– Temps de silence –

Chant d’action de grâce

D’après la prière de St Ignace

Prends Seigneur et reçois
toute ma liberté,
ma mémoire, mon intelligence
toute ma volonté.

R/ Et donne-moi, donne-moi,
donne-moi seulement de t’aimer.
Donne-moi, donne-moi,
donne-moi seulement de t’aimer.

Reçois tout ce que j’ai,
tout ce que je possède.
C’est toi qui m’as tout donné
à toi, Seigneur, je le rends.

Tout est à toi, disposes-en
selon ton entière volonté
et donne-moi ta grâce,
elle seule me suffit.

Prions

Seigneur, accorde-nous la grâce de persévérer dans ta volonté ;
Afin qu’au long de ces jours, le peuple dévoué à ton service augmente en nombre
et grandisse en sainteté.
Lui qui règne pour les siècles des siècles.

R/ Amen.

Prière de bénédiction

Le père (ou la mère) de famille pourra faire un signe de croix sur le front des enfants après la prière de bénédiction.

Que le Seigneur nous bénisse et nous garde
Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. R/ Amen.

Bénissons le Seigneur
R/ Nous rendons grâce à Dieu

Prière à Marie

NOTRE DAME DE LA PRIERE

Paroles d´après apparitions de Marie à l´Île Bouchard
Chants de l´Emmanuel (C. Loyer / I. Seguin) et musique : Chants de l´Emmanuel (I. Seguin)

R/ Ô notre Dame de la prière,
Ô Marie apprends à prier !
Ô belle Dame ton beau sourire
Nous invite aujourd´hui à t´aimer.

1 Je suis votre maman du ciel,
Approchez, embrassez ma main
Et chantez le Magnificat.
Donnez votre main je veux l´embrasser,
Et chantez le Magnificat.
Donnez votre main, je veux l´embrasser.

2 Demandez aux petits enfants
De prier beaucoup pour la France.
Aux familles je donnerai beaucoup de
bonheur,
Priez avec moi,
Aux familles je donnerai beaucoup de
bonheur,
Priez avec moi.

3 Récitez votre chapelet,
Entonnez le ´ Je vous salue ´
Et priez pour tous les pécheurs,
Embrassez la croix de mon chapelet,
Et priez pour tous les pécheurs,
Embrassez la croix de mon chapelet.

4 Ô Marie bénis tes enfants,
Tous les prêtres et les consacrés.
Qu´avec eux tous les baptisés
Avancent avec toi vers la Sainteté,
Qu´avec eux tous les baptisés
Avancent avec toi vers la Sainteté.