Edito du 15/09 : Si quelqu’un a cent brebis…

Si quelqu'un a cent brebis...

Les paraboles de la miséricorde que nous entendons ce dimanche nous rappellent la volonte de Dieu le Père : Dieu veut que tous les hommes soient sauvés. L’expression française « suivre comme des moutons » nous montre bien qu’habituellement le troupeau suit la brebis de tête sans souci, tout le rôle du berger c’est donc de voir celle qui s’égare, qui se blesse, qui fatigue. C’est cela que le Seigneur fait avec chacun d’entre nous. Il veille et nous protège.

Mais, plus encore, le Seigneur nous invite a être des bergers les uns pour les autres, à nous préoccuper les uns des autres, nous ne pouvons pas nous contenter de venir a la messe sans nous préoccuper de notre voisin (de maison, ou de chaise à l’église) : saint Jean nous rappelle que si on dit aimer Dieu que l’on ne voit pas alors que l’on n’aime pas notre frère que l’on voit nous sommes des menteurs. Nous sentons-nous responsables de nos frères et soeurs ? Et ceci n’est pas la mission des prêtres…c’est celle de tous en tant que communauté chrétienne.

C’est dans cette dynamique que nous inviterons au dimanche des curieux, soucieux de faire de couvrir au plus grand nombre que le Seigneur les aime. Alors osons inviter largement pour que le troupeau soit complet.

Père Pierre Poidevin