Edito du 10/06 : C’est Jésus qui a inventé le foot…

C'est Jésus qui a inventé le foot...

On prévoit dans les prochains jours un pic de fièvre qui va couvrir toute la planète : la fièvre du foot. Les symptômes apparentés à ce virus suscitent des effets extraordinaires : d’abord, une montée d’adrénaline incontrôlable qui finit parfois par exploser et faire perdre le sens de la victime. L’œil surpris, on peut voir des personnes devenir soudainement expertes s’exprimant avec passion et sans gêne dans un domaine où elles-mêmes n’ont que de piètres compétences. Cette endémie peut procurer une évasion bénéfique, une guérison de certaines de nos blessures et nous faire oublier la vie ordinaire et ses difficultés. Cela peut aussi révéler un petit côté pervers lorsque l’équipe adverse est considérée comme « équipe à abattre » ou « à éliminer ».

Ce virus du foot qui va embraser la planète ces prochains jours peut avoir une certaine analogie avec la religion. Les passionnés que nous sommes pouvons être confrontés à notre impuissance, à nos limites, aux injustices (de l’arbitre, du tirage au sort des groupes, de la comédie de certains joueurs adverses cherchant la faute). Beaucoup de joueurs et de spectateurs sont amenés à se tourner vers une aide divine : certains posent des gestes rituels et sont peu pudiques quant à l’expression de leur foi.

Mais savez-vous que c’est Jésus qui a inventé le foot ?

Tout a commencé lorsqu’il a planté deux rames dans le sable au bord du lac de Tibériade. Ces rames ont été reliées par un grand filet de pêche. Ce fut le premier goal. Au début, il y avait une équipe de douze joueurs mais un a été acheté par une équipe étrangère, son nom était Judas. C’est la raison
pour laquelle, aujourd’hui encore, une équipe de foot est constituée de onze joueurs. Au milieu du terrain, il y a un grand cercle qui symbolise l’alliance entre Dieu et l’humanité.

Vous vous posez la question de savoir quelle est la place de Jésus ? En fait, lui, c’est l’entraîneur qui donne les conseils et qui se retient de monter sur le terrain pour nous laisser libres de faire bouger le ballon entre nous. A nous de ne pas être hors jeu et allons jusqu’à la finale pour lui offrir la coupe du salut.

Bons matches…

Père Bryan Sultana