Cinq conseils pour un Noël réussi en famille

Cinq conseils pour un Noël réussi en famille

La messe à 18 h 30, c’est « juste pas possible »

Votre belle-sœur Samantha vous a prévenue, c’est messe à 18 h 30 : les petits doivent être en forme demain. Et puis Côme fait le bœuf dans la crèche vivante. En revanche, pour votre cher et tendre qui fait la tête parce que cette année, c’est « côté belle-famille », la vraie messe de Noël, c’est à minuit, point barre. « On peut faire l’effort une fois par an pour le Bon Dieu, non ? », a-t-il lâché avant de partir garer la voiture. Comment débloquer la situation ?

S’ouvrir à l’imprévu. Allons, allons ! soyez inventifs, il existe d’autres solutions. Vous allez lâcher cette fois et peut-être qu’à Pâques obtiendrez-vous que tout le monde aille à la veillée pascale. Ou demain, une fois la fête terminée, vous proposerez d’alterner une année sur deux, et, pourquoi pas, que chacun aille à la messe de son choix. Et si vous êtes vraiment allergique à la messe du 24 à 18 h 30, il y a une messe le 25 au matin.

Vous avez envie d’écharper votre belle-sœur

Vous le savez, Samantha a l’habitude de dépasser les bornes. Cerise sur la bûche cette année, elle arrive avec son « nouveau compagnon ». Non, mais allô, quoi ! Son manque d’esprit de Noël vous désespère, et quel exemple pour les enfants !

Suspendre l’accusation. Elle abuse, certes, mais est-ce le jour de faire la tête ? Même si une discussion avec les enfants s’impose, une attitude charitable est requise. « Il ne s’agit pas de beaucoup penser, mais de beaucoup aimer », disait sainte Thérèse d’Avila. Pourquoi a-t-on du mal à supporter notre belle-sœur ? A-t-on peur que son comportement ne déteigne sur nos propres enfants ? Pour changer son regard sur Samantha, un petit examen de conscience peut remettre les pendules à l’heure. Voyez cette situation comme occasion de sanctification. Et essayez de redoubler d’attention envers elle (vous reparlerez du fond plus tard), comme Thérèse de Lisieux vis-à-vis d’une carmélite qu’elle n’appréciait pas et qui croyait pourtant être sa préférée.

 

La suite sur famillechretienne.fr, par Olivia de Fournas