Angélus : l’Avent est un temps de disponibilité pour rencontrer le Seigneur

Le Pape François lors de l'Angelus

En ce premier dimanche de l’Avent, qui marque le début de la nouvelle Année liturgique, le Pape a prononcé son traditionnel Angélus, devant les fidèles rassemblés sur la Place Saint-Pierre. Il a rappelé que ce temps de l’Avent est le bon moment pour «aller rencontrer le Seigneur», qui vient nous visiter, et que ce doit être «un temps d’espérance, l’espérance vraie, fondée sur la fidélité de Dieu et sur notre responsabilité». Cyprien Viet «La première visite est advenue avec l’Incarnation, la naissance de Jésus dans la grotte de Bethléem ; la deuxième advient dans le présent : le Seigneur nous visite continuellement, chaque jour, il chemine à nos côtés et il est une présence de consolation. Et enfin, il y aura la visite ultime, que nous professons chaque fois que nous récitons le Credo : « Il viendra de nouveau dans la gloire pour juger les vivants et les morts »».

Le Pape François a évoqué cette perspective du retour du Christ à la fin des temps, une idée inconfortable car nul ne sait quand cela adviendra… Mais il faut se tenir prêt et disponible : «L’Évangile ne veut pas nous faire peur, a précisé le Pape, mais ouvrir notre horizon à la dimension ultérieure, plus grande, qui d’un côté relativise les choses de chaque jour mais en même temps les rend précieuses, décisives. La relation avec le Dieu qui vient nous visiter donne à chaque geste, à chaque chose une lumière différente, une épaisseur, une valeur symbolique.»

Il ne faut donc pas se laisser conditionner et aveugler par les choses de ce monde, les réalités matérielles, sinon nous ne pourrons pas percevoir qu’il y a quelque chose de beaucoup plus important : notre rencontre finale avec le Seigneur qui vient pour nous. «Dans ce temps de l’Avent, nous sommes appelés à ouvrir l’horizon de notre cœur, à nous faire surprendre par la vie qui se présente chaque jour avec ses nouveautés», a insisté le Pape François.

Reprenant la parole après la prière de l’Angélus, le Pape a dit sa compassion pour les populations de l’Amérique centrale, notamment du Costa Rica et du Nicaragua, frappées récemment par un ouragan et un séisme, et pour celles de l’Italie du Nord qui souffrent des inondations.